Mirko Beljanski ou la chronique d’une “Fatwa” scientifique
A la manière de Kafka, le livre raconte la mise en place d’un carcan totalitaire pour étouffer définitivement les découvertes d'un esprit novateur dans la recherche biomédicale française.
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A la manière de Kafka, le livre raconte la mise en place d’un carcan totalitaire pour étouffer définitivement les découvertes d'un esprit novateur dans la recherche biomédicale française. Sauf qu’il s’agit d’une histoire vraie : l'affaire Beljanski, telle que l’a vécue son épouse, Monique Beljanski. Coups bas - manipulation de l'information - scandales financiers - imposture scientifique, tout est bon pour servir l’implacable mise à mort médiatique, fiscale et judiciaire d'un chercheur - trouveur.
L'origine de cette véritable cabale scientifique ?
La remise en cause de l'intangibilité de l'ADN, le dogme sur lequel Jacques Monod a bâti sa renommée et qui lui a valu le prix Nobel. Une audace scientifique qui ne sera jamais pardonnée à Mirko Beljanski, à l'époque jeune chercheur au CNRS et à l'Institut Pasteur.
Malgré 133 publications scientifiques et de nombreuses découvertes biomédicales qui permettent aujourd'hui de redonner espoir aux malades, c'est une véritable ""fatwa"" que les autorités médico-scientifiques ont organisée tout au long de sa carrière contre l'iconoclaste.
Malgré des milliers de rémissions étonnantes, de guérisons et de survies confortables attestées par un nombre incalculable de témoignages, en France, l'innovation inquiète. Car elle remet en cause les dogmes et heurte les vanités.
ISBN-13 | 978-2844454782 |
Éditeur | Guy Trédaniel, Paris Parution |
Date de sortie | 08/12/2003 |
Pages | 351 |
Monique Beljanski est née à Paris dans une famille composée de nombreux scientifiques. Son père, le professeur et physicien Auguste René Lucas, fut directeur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris de 1947 à 1968, professeur titulaire de chaire de physique générale à la faculté des sciences de l’université de Paris de 1956 à 1968 et membre de l’Académie des sciences. Sa grand-mère, Pauline Ramart, fut la seconde femme après Marie Curie à être nommée professeur de chimie organique à la Sorbonne.
À 19 ans, elle rencontre Mirko Beljanski, alors jeune chercheur en biologie. Monique et Mirko tombent rapidement amoureux et se marient au cours d’une cérémonie traditionnelle en Yougoslavie. De leur union naîtront deux enfants, Boris et Sylvie Beljanski.
En 1953, Monique rejoint son mari à l’Institut Pasteur en qualité d’ingénieur d’études au CNRS où le jeune couple se lance dans un travail de recherche sous la direction du Professeur Macheboeuf, directeur de Thèse de Mirko.
A cette équipe se joignent Liliane Le Goff et Michel Plawecki, tous deux docteurs d’Etat ès sciences. Par la suite, l’équipe s’installe dans les locaux de la Faculté de Médecine de Chatenay-Malabry, où Mirko Beljanski, Directeur de recherches au CNRS, dirigera les travaux de ce groupe durant une dizaine d’années.
Monique Beljanski participe étroitement à toutes les étapes des travaux de son mari y compris ses nombreuses publications scientifiques, livres et articles dont elle est co-auteur.
Depuis la disparition de son mari en 1998, elle poursuit inlassablement un travail de sensibilisation à travers des conférences en Europe afin de mieux faire connaître l’approche Beljanski, en particulier la sélectivité d’action et l’absence de toxicité des extraits de plantes découverts par Mirko Beljanski.
Monique Beljanski est membre du Conseil d’Administration de l’Association CIRIS et Présidente de la Fondation Beljanski.
Si peu à la hauteur de l'enjeu des pages qu'elle introduit, cette préface a pourtant une grande ambition : collaborer à la reconnaissance et à la réhabilitation d'un homme ; un homme qui, par ses travaux, par son acharnement au travail, par ses résultats, par son génie, méritait les plus grands encouragements, les plus grandes aides, les plus hautes distinctions, les plus hautes récompenses. Même s'il s'en moquait au regard de son idéal, il a été constamment entravé, bafoué, calomnié, et enfin réduit au plus grand silence de la part d'une dictature qui s'est exercée en France. Si peu éloquente que soit donc cette introduction, elle veut suppléer aux mensonges, aux désinformations, aux silences, aux tracasseries des autorités politiques, scientifiques, médiatiques où les jalousies personnelles n'ont cessé de se mêler à des intérêts, élevés quasiment au niveau institutionnel.
« Larvatus prodeo » : j'avance caché. Face à l'inquisition, Descartes avait adopté cette devise. Prudence ! Mirko Beljanski n'était pas de cette race d'hommes. A l'époque où, déjà couronné, sacralisé par un Nobel, J. Monod s’apprête à lancer dans un plus large public Le Hasard et la Nécessité, Mirko Beljanski s'intéresse aux A.R.N. Par tous ses pairs, J. Monod est considéré comme un esprit extrêmement logique ; la manière dont est composé Le Hasard et la Nécessité l'atteste. C'est donc poussé par cet esprit logique qu'il écrit : « Il n'est ni observé ni d'ailleurs concevable, que de l'information soit transférée dans le sens inverse » - celui de l' A.R.N. vers l' A.D.N. N'est-ce pas d'ailleurs à l'époque l'opinion d'aussi éminents biologistes que Crick et Watson? Comme l' écrit P. P. Grassé : « L'encre de ces lignes n'était pas encore séchée que le démenti survenait cinglant, sans réplique. » Dans le Nouvel Esprit Scientifique, G. Bachelard parle du « non » comme d'une condition épistémologique nécessaire à l'avancement des connaissances scientifiques. Le « non » de Mirko Beljanski au dogme de la toute-puissance de l' A.D.N. s'inscrit dans la lignée des plus grands aventuriers de la connaissance. Le doute méthodique de Descartes est resté justement célèbre. On n'en finirait pas d'épeler le nom de tous ceux qui, au risque de leur confort, de leur liberté ou même de leur vie, ont su dire « non » aux idées reçues de leur époque. C'est, entre autres, Nicolas Copernic qui renverse l'ordre supposé du monde en opposant à la thèse de l'Almageste de Ptolémée celle de son De revolutionibus. Notons au passage que c'est souvent sur des mouvements, des directions, des orientations dans l'espace que la communauté savante s'est divisée au cours des siècles.
Contre des siècles de croyances confortées par la Bible, Copernic avance sa thèse révolutionnaire selon laquelle c'est la terre qui tourne autour du soleil et non l'inverse. Plus de 500 ans plus tard, Mirko Beljanski sur le vieux continent, Temin en Amérique, remodèlent la carte des mouvements au cœur de la vie ; contre le dogme déjà sacralisé par les noms prestigieux de Crick, Watson, Monod, Mirko Beljanski prouve qu'un A.R.N. peut provoquer une transformation génétique stable et héréditaire que Monod ne jugeait même pas « concevable ».
Véritable révolution copernicienne non plus dans les sphères célestes mais dans le sanctuaire de la Vie dans ce qu’elle a de plus fondamental.
Dans les pages du livre que Monique Beljanski consacre ici à la vie et à l'œuvre de son mari, le lecteur pourra se rendre compte de l'envergure scientifique d'un homme que la communauté de ses pairs n'a pas cessé de persécuter par jalousie et par intérêt. Par suite de la déstabilisation de l’A.D.N. due à la rupture des liaisons d'hydrogène au niveau des différents gènes, par suite de l'anarchie qui préside alors à leur expression, le fonctionnement normal de la cellule est entièrement perturbé.
Mais la connaissance de ces mécanismes anormaux permet à Beljanski d'y remédier par des molécules appropriées. Long travail de recherche qui aboutira à la fabrication d'anticancéreux spécifiques, non-toxiques.
Cependant, malgré 133 publications scientifiques et des découvertes biomédicales qui permettent aujourd’hui de rendre l’espoir à des malades, c’est une véritable “fatwa” qu’organiseront tout au long de sa carrière les autorités médico-scientifiques contre l’iconoclaste.
En France l’innovation dérange : elle remet en question les dogmes et froisse les vanités.